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C’est dans l’actualité… (ven., 03 mai 2024)
3 mai - Journée mondiale de la liberté de la presse Nous défendons activement la liberté de la presse! Cette année, l'Allemagne et l'Estonie assurent la présidence de la Coalition pour la liberté des médias (MFC), qui œuvre à protéger la liberté de la presse et la démocratie aux côtés de la France et d’une cinquantaine d’autres pays ainsi que de vingt ONG. La liberté de la presse est un des piliers de toute société libre. Les médias jouent un rôle essentiel d’observation des pouvoirs publics et de mise au jour des dysfonctionnements. Ainsi, la MFC vient en aide aux journalistes subissant des pressions et incite davantage de pays à rejoindre ses rangs. En savoir plus (en anglais) L’intelligence artificielle dope la création de start-ups en Allemagne Les promesses de l’intelligence artificielle (IA) séduisent les créateurs de start-ups en Allemagne. Les créations de jeunes pousses dans ce domaine ont augmenté des deux tiers en 2023, selon un sondage de la Fédération allemande des start-ups et de Hubraum, filiale de Deutsche Telekom. Et ce, à l’encontre de la tendance générale. Les créateurs des 341 start-ups allemandes spécialisées en IA misent spécifiquement sur l’IA générative (ChatGPT, Gemini), qui permet de créer des contenus à partir de mots clés. Et ils sont ambitieux : un sur cinq vise une capitalisation de plus d’un milliard d’euros. Selon le sondage, les investisseurs ont quintuplé le montant de leurs financements dans l’IA en deux ans pour atteindre 22,3 milliards d’euros en 2023. L’Allemagne se dote d’un plan d’action pour loger les sans-abris Le gouvernement allemand a approuvé un plan d’action national contre le sans-abrisme. Une première, dont l’objectif est d’offrir à toute personne sans domicile fixe une proposition de logement appropriée d’ici à 2030. Le plan mobilise de nombreux acteurs (État fédéral, länder, communes, acteurs de terrain et scientifiques) autour de 31 mesures. Il prévoit la création d’un forum contre le sans-abrisme. La « tâche [est] immense », reconnaît la ministre allemande de la Construction, Clara Geywitz. Même si leur nombre est difficile à apprécier, le ministère fédéral de la Construction estime à 372 000 le nombre de personnes sans logement. 80 % d’entre elles ne seraient pas originaires d’Allemagne. Elles vivent dans des structures publiques comme les foyers de réfugiés. À cela s’ajouteraient 86 700 personnes sans domicile fixe, vivant chez des proches ou dans la rue. Selon la déléguée du gouvernement à la migration, Reem Alabali-Radovan, « les immigrants ou les réfugiés doivent pouvoir habiter eux aussi de manière autonome dans leurs quatre murs aussi vite que possible ». Il convient, pour cela, d’accélérer la transition du centre d’hébergement vers le logement individuel. Il faut aussi lutter contre les discriminations sur le marché du logement et rendre plus accessibles les offres de conseil. À Berlin, le Palais de la République ressuscité sur les planches « Bau auf! Bau ab! » (litt. : Construis ! Démolis !) : c’est le titre d’une pièce de théâtre actuellement présentée au Forum Humboldt, à Berlin. Elle fait revivre l’histoire du Palais de la République, à l’emplacement duquel le château de Berlin/ Forum Humboldt a été reconstruit. On y découvre la symbolique culturelle, politique et identitaire que revêtait cet ancien bâtiment de la RDA (1976-2008). La pièce fait partie d’un programme plus vaste, proposé à l’occasion du 50e anniversaire du début de la construction du Palais de la République et du 35e anniversaire de la chute du mur de Berlin. À l’affiche figure également une exposition. Jusqu’en 1990, le Palais de la République était le siège de la Volkskammer, le Parlement de la RDA. Il accueillait aussi des expositions d’art et des spectacles de théâtre. En savoir plus La médaille Goethe récompense trois femmes La médaille Goethe, qui récompense la transmission de la langue allemande et les échanges culturels internationaux, distingue cette année trois femmes : la Mexicaine Claudia Cabrera, interprète et traductrice littéraire, la Macédonienne du Nord Iskra Geshoska, chercheuse en sciences culturelles et responsable de projets culturels, et la Chilienne Carmen Romero Quero, directrice et fondatrice du festival de théâtre "Teatro a Mil". « À une période telle que la nôtre où les crises se multiplient et où les débats sont polarisés, nous avons besoin d’ouverture à des perspectives plurielles sur le monde, de la capacité à apprendre les uns des autres et de réseaux de confiance », a commenté Carola Lentz, présidente du Goethe-Institut. « Les lauréates de cette année s’engagent de manière exemplaire pour créer de tels liens et pour une meilleure compréhension au niveau international. » La médaille Goethe sera décernée le 28 août prochain à Weimar. Quand un match de football se transforme en concert géant Imagine-t-on un match de football lors duquel chaque équipe amènerait son orchestre pour accompagner chaque but marqué, chaque corner tiré ? C’est l’expérience que va tenter le club hambourgeois de St. Pauli le 12 mai prochain, lors de sa rencontre de Ligue 2 avec le VfL Osnabrück. Le projet, intitulé « The Game », se prépare avec la coopération du festival de la Reeperbahn, à Hambourg. Les musiciens des deux groupes suivront la rencontre sur des moniteurs depuis un gymnase de la ville. Ils pourront réagir en direct à ce qui se passera sur la pelouse. Les groupes seront ceux de l’artiste électronique Matthew Herbert et l’Ensemble Resonanz. Des accompagnements ont été composés spécifiquement pour les situations types telles que les corners, les touches, les coups francs ou les pénaltys. Les sons du match seront intégrés à la musique. En savoir plus Rédaction : A.L.
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Käthe Kollwitz, femme audacieuse et immense artiste (Fri, 03 May 2024)
Dans une dernière lettre à son fils Hans tant aimé, Käthe Kollwitz, avec lucidité, écrit le 16 avril 1945, peu avant la fin de la guerre : « La guerre m’accompagne jusqu’à la fin. » Six jours plus tard, la plus célèbre artiste allemande disparaît à 77 ans, seule, à Moritzburg, près de Dresde. L’armée russe étant en marche, ni son fils, ni sa sœur, ni ses petites-filles ne peuvent être à ses côtés. Avant cela, la Seconde Guerre mondiale lui aura volé sa santé et tout espoir. En 1942, son petit-fils meurt sur le front. Elle a déjà perdu son fils Peter lors de la Première Guerre mondiale. Un évènement traumatique auquel elle réagit en créant des œuvres d’art poignantes sur le thème de la mort et du deuil. De fait, la guerre a constamment accompagné Käthe Kollwitz et cette thématique est omniprésente dans son œuvre. Le Musée d’art moderne de New York (MoMA) rend hommage à l’artiste allemande Käthe Kollwitz Nous vivons actuellement à nouveau en temps de guerre. Les conflits en Ukraine et au Proche-Orient sont tous les jours dans les médias. Peut-être est-ce la raison pour laquelle Käthe Kollwitz revient sur le devant de la scène, après plus d’une décennie sans grande exposition consacrée à ses œuvres. À Francfort-sur-le-Main, l’exposition « Kollwitz » présente ses travaux sur papier, plastique et ses premiers tableaux, tandis que le Musée d’art moderne de New York lui consacre une grande rétrospective pour la première fois depuis 30 ans. À Copenhague également, au Danemark, une exposition dédiée à l’artiste allemande est prévue. Käthe Kollwitz était une artiste, une pacifiste et une féministe Son rôle de pacifiste et d’artiste engagée sur le plan politique n’y est pas étranger. Mais c’était également une femme très moderne, féministe et, plus généralement, une femme à la personnalité forte et atypique. Dans son œuvre qui s’étend sur 55 ans, elle aborde des thèmes intemporels ou, comme elle le disait elle-même, « primitifs » tels que le deuil et la mort, la pauvreté et le travail, l’amour et la maternité. Son style est naturaliste, rigoureux, parfois d’un réalisme effrayant, toujours très expressif. Et bien qu’elle ait créé des sculptures majeures telles que le monument antiguerre « Parents en deuil », ses principaux moyens d’expression restaient le dessin et l’estampe. L’œuvre « Plus jamais la guerre » a marqué des générations Une dénonciation de la guerre Quand il le fallait, elle n’hésitait pas à recourir à des messages et des motifs percutants. Son affiche « Plus jamais la guerre ! » de 1924, brandie lors d’innombrables marches pour la paix et sur laquelle un jeune homme lève le bras droit comme s’il prêtait serment, est devenue célèbre dans le monde entier. « Je suis d’accord pour dire que mon art a un objectif. Je souhaite avoir un impact en ces temps où les êtres sont si désemparés et ont tant besoin d’aide », déclare-t-elle en 1922. Là encore, on ne peut s’empêcher de penser à l’actualité. Käthe Kollwitz accède à la reconnaissance artistique avec sa série de gravures achevée en 1897 « La révolte des tisserands », inspirée du drame de Gerhart Hauptmann « Les tisserands ». Lorsqu’elle les présente à la Grande Exposition d’art de Berlin, l’empereur Guillaume II refuse de lui décerner une médaille car elle est une femme. Il lui rend en réalité un grand service puisque cette discrimination contribue à la faire connaître bien au-delà de Berlin.  Je souhaite avoir un impact en ces temps où les êtres sont si désemparés et ont tant besoin d’aide. - Käthe Kollwitz - Käthe Kollwitz parvient à la reconnaissance grâce à l’intensité et l’expressivité avec lesquelles elle représente en noir et blanc la misère des tisserands. La série « Guerre des paysans » créée entre 1901 et 1908 lui permet d’accéder au succès pour la seconde fois. Elle est ainsi la première femme et graphiste à recevoir le prix Villa Romana fondé par Max Klinger pour ses gravures en partie dramatiques, montrant notamment la victime d’un viol. C’est un honneur pour Käthe Kollwitz, qui voue une grande admiration à l’artiste symboliste Max Klinger. Celui-ci fait pour elle figure de modèle aux côtés de l’impressionniste Max Liebermann et du sculpteur Ernst Barlach. La sculpture Pietà « Mère avec son fils mort » au Mémorial de la Neue Wache à Berlin  La carrière de Käthe Kollwitz atteint son apogée en 1919, lorsqu’elle devient la première femme à entrer à l’Académie des arts de Prusse, qui existe depuis plus d’un siècle. La même année, elle est nommée professeure. Et pour son 60e anniversaire, en 1927, pas moins de deux expositions lui sont consacrées à Berlin. Dans les années 1930, sa carrière connaît un coup d’arrêt car elle n’a plus le droit d’exposer sous le régime national-socialiste. Malgré cela, elle continue à créer des œuvres remarquables, dont la petite sculpture « Pietà (mère avec son fils mort) » réalisée en 1937. L’ex-chancelier Helmut Kohl en fera réaliser en 1993 une copie agrandie pour la Neue Wache à Berlin, le Mémorial aux victimes des guerres et de la tyrannie, qui fera scandale. Car comment une pietà, un motif chrétien, peut-elle rappeler les juifs assassinés pendant l’Holocauste ? Voilà qui nous amène au thème de la récupération politique du travail de Käthe Kollwitz dans l’après-guerre. En Allemagne de l’Ouest, elle est longtemps honorée comme consolatrice et mère tandis qu’en RDA, elle est portée aux nues comme antifasciste et défenseure du prolétariat. Par la suite, de nombreuses écoles, rues et places prennent son nom, autant à l’Est qu’à l’Ouest. En 1985, un musée Käthe Kollwitz est inauguré à Cologne. En 1986, un autre lui est consacré à Berlin où l’artiste a vécu avec son mari, le médecin Karl Kollwitz, pendant un demi-siècle. C’est toutefois à Königsberg, en Prusse orientale, qu’elle est née le 8 juillet 1867. Si cette ville, qui fait aujourd’hui partie de la Russie et a été rebaptisée Kaliningrad, est souvent associée au célèbre philosophe Emmanuel Kant, elle a également vu naître la non moins célèbre Käthe Kollwitz. © deutschland.de / Révision : Ambassade d’Allemagne, Paris
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Sept conseils pour étudier en Allemagne (Thu, 02 May 2024)
1. Savoir parler allemand n’est pas indispensable Les universités allemandes proposent de nombreux cursus internationaux. Il n’est donc pas indispensable de savoir parler allemand pour pouvoir étudier en Allemagne. La base de données de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD) International Programmes in Germany recense plus de 280 licences (bachelors) et près de 1 400 masters internationaux dont la plupart des cours sont assurés en anglais, dans des domaines aussi variés que l’agroalimentaire, les médias numériques et les sciences sociales. Tous les cursus et toutes les universités allemandes en un coup d’œil : study-in-germany.de 2. Tester ses connaissances en ligne Quel est le niveau de connaissances requis pour pouvoir étudier la physique, le génie mécanique ou la linguistique en Allemagne ? Le site internet TestAS propose des tests en ligne aux étudiants étrangers. Ces tests d’aptitude aux différents cursus universitaires portent sur les capacités requises dans des situations données et dans des matières spécifiques, parmi lesquelles la logique, la compréhension de texte et l’analyse de relations complexes. Un test en ligne de la TU9, un regroupement de neuf universités techniques allemandes, s’adresse spécifiquement aux candidates et candidats étrangers : SelfAssessment international 3. Trouver des aides financières L’Office allemand d’échanges universitaires (Deutscher Akademischer Austauschdienst, DAAD) est l’organisme qui octroie le plus de bourses aux étudiantes et étudiants étrangers. Il est possible de s’informer sur les différentes bourses disponibles avant son départ pour l’Allemagne en se rendant dans l’un des nombreux centres d’information et antennes dont dispose le DAAD à l’étranger. La base de données du DAAD dédiée aux bourses La base de données des bourses du DAAD permet d’obtenir des informations sur les différents types de bourses. Il peut également être intéressant de se tourner vers les fondations et les réseaux de promotion des jeunes talents réseaux de soutien des étudiants doués (Begabtenfördernetzwerke). 4. Se loger à moindre coût De nombreux étudiant(e)s étranger/ères résident au sein d’une résidence universitaire durant leurs études. Il s’agit du type d’hébergement le plus prisé par le public étudiant. Il est difficile de trouver moins cher ailleurs : une chambre individuelle coûte entre 160 et 300 euros par mois selon les villes. Le site study-in-germany.de dispose d’un moteur de recherche moteur de recherche pour trouver un foyer d’étudiants et donne des informations sur la procédure d’inscription. 5. Effectuer les démarches administratives en quelques clics Celles et ceux qui veulent étudier en Allemagne et déposent une demande de visa ont besoin d’un justificatif de financement certificat de financement du séjour d'études. Il peut s’agir d’une attestation de revenus des parents de l’étudiant(e), d’une garantie bancaire ou bien d’une somme (11 208 euros) placée sur un compte bloqué, de manière à prouver que l’étudiant(e) étranger(ère) dispose de ressources suffisantes pour financer ses études. Il est possible d’ouvrir un compte bloqué à la Deutsche Bank ou bien en ligne auprès de Expatrio ou de Fintiba. Il est indispensable d’effectuer ces démarches à temps, sachant qu’il faut compter au moins une semaine pour l’ouverture d’un compte bancaire de ce type. 6. Opter pour un forfait de services Parce qu’il est difficile d’organiser son séjour dans les moindres détails sans être sur place, plusieurs centres des œuvres universitaires en Allemagne proposent un accompagnement complet pour les étudiant(e)s étrangers/ères packs de services pour les étudiants étrangers. Ces offrent incluent le logement, la restauration et l’inscription auprès d’une caisse d’assurance maladie allemande. Les coûts sont compris entre 350 et 500 euros. Il est possible de réserver ces forfaits de services avant le début de chaque semestre. L’offre étant limitée, il est conseillé de s’y prendre à l’avance. 7. Commencer par étudier en ligne Vous n’avez pas pu commencer vos études en Allemagne dès ce semestre et devez attendre le prochain? Dans l’intervalle, il est possible de suivre les Massive Open Online Courses (MOOCs). Ces cours interactifs sont gratuits et accessibles partout dans le monde. Des universités allemandes telles que la TU München et la TU9-Allianz publient des cours en allemand et en anglais dans le domaine de l’ingénierie. Les offres de cours en ligne de la plateforme iversity.org couvrent un large éventail de matières. © www.deutschland.de / Révision : Ambassade d’Allemagne
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Australie, Nouvelle‑Zélande, Fidji : la ministre Baerbock en déplacement dans la région clé de l’Indopacifique (Wed, 01 May 2024)
Aux côtés de nos partenaires en Australie et en Nouvelle‑Zélande, nous nous engageons pour la protection de l’ordre international, de nos moyens de subsistance et de nos intérêts sécuritaires, en particulier au regard des défis émanant de la Chine auxquels la région est confrontée. Australie : de la politique de sécurité à la restitution de biens culturels À Adélaïde, la ministre fédérale allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock rencontrera son homologue australienne Penny Wong et d’autres partenaires politiques afin d’approfondir avec eux les relations germano‑australiennes ainsi que la coopération en matière de politique de sécurité. Il y sera principalement question de la situation dans l’Indopacifique et du rôle de la Chine dans la région. En adéquation avec ce thème, la visite d’un centre de cybercoopération et d’un patrouilleur figure également au programme. Comme nous, l’Australie mise sur la réduction des dépendances économiques. Le potentiel d’avenir commun en matière d’hydrogène vert et de matières premières est énorme, tandis que la restitution de biens culturels autochtones témoigne de notre amitié de longue date. – La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock L’Australie est un continent diversifié sur le plan culturel. Aussi la cheffe de la diplomatie allemande rencontrera‑t‑elle également la ministre des Affaires indigènes Linda Burney. Des biens culturels issus de contextes coloniaux ont été restitués au peuple aborigène des Kaurna en amont du déplacement de Mme Baerbock ; celle‑ci rencontrera aussi des représentantes et représentants de cette communauté. Car le respect des droits indigènes constitue la base de l’autodétermination culturelle et du développement. La Nouvelle‑Zélande, un pont vers les États insulaires du Pacifique Lors du séjour de la ministre Baerbock à Auckland le 4 mai et de sa rencontre avec son homologue Winston Peters, seront évoquées, outre la coopération bilatérale et économique entre nos pays, la coopération avec les États insulaires du Pacifique, la stabilité dans la région ainsi que l’endiguement de la crise climatique. Afin également de limiter cette dernière, des institutions scientifiques allemandes et néo‑zélandaises vont conclure un partenariat en matière de recherche dans l’Antarctique. La ministre visitera ensuite l’Institut spatial de l’université d’Auckland. La Nouvelle‑Zélande est d’une part la porte d’entrée vers les îles du Pacifique. Mais elle regarde également loin vers le sud, en direction de l’Antarctique. Nous voulons renforcer ici notre coopération scientifique, tout en observant les risques stratégiques croissants. – La ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock Les îles Fidji, un allié dans la lutte contre la crise du climat Pour finir, Annalena Baerbock se rendra deux jours dans la République des Fidji ; il s’agira de la première visite d’une ministre allemande des Affaires étrangères dans le pays insulaire. Les îles Fidji étant très directement menacées par la montée du niveau de la mer, les discussions porteront ici principalement sur les répercussions de la crise climatique et sur la protection civile. La ministre allemande rencontrera notamment le premier ministre des Fidji Sitiveni Rabuka. Elle visitera aussi un camp de maintien de la paix et discutera avec le secrétaire général de l’organisation régionale « Forum des îles du Pacifique ». Elle se rendra par ailleurs dans deux villages qui, frappés par l’érosion et les inondations, souffrent particulièrement des conséquences de la crise climatique, et y rencontrera des habitantes et habitants afin de s’informer de leur situation personnelle.
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La coupe de l’Euro s’invite au gouvernement fédéral (Wed, 01 May 2024)
Les préparatifs du championnat d’Europe de football masculin en Allemagne tournent à plein régime. La célèbre coupe Henri Delaunay, le trophée accordé aux vainqueurs de ce tournoi, est d’ores et déjà arrivée dans la capitale allemande. Avant le coup d’envoi du match d’ouverture de l’équipe nationale allemande le 14 juin prochain à Munich, la coupe fait en effet d’abord le tour de huit ministères fédéraux. Cela constitue pour les ministères en question une opportunité de présenter les divers projets et mesures mis en place autour de l’Euro. Une première étape auprès de la déléguée à la Culture et aux Médias La coupe Henri Delaunay en tournée : elle commence son périple à la chancellerie fédérale Pour entamer sa tournée auprès du gouvernement fédéral, la coupe a été accueillie par Claudia Roth, la déléguée du gouvernement fédéral allemand à la Culture et aux Médias. Elle a réceptionné en avril le trophée de l’EURO 2024 à la chancellerie fédérale. Mme Roth a saisi cette opportunité pour attirer l’attention sur le vaste programme artistique et culturel mis en place à l’occasion de l’EURO 2024 de l’UEFA. Quelque 60 porteurs de projet y participent sous le slogan « vom Fußball berührt » (« touché par le football »). L’Allemagne est un pays-hôte cosmopolite Reem Alabali-Radovan (2e en partant de la droite), la déléguée du gouvernement fédéral à la migration, aux réfugiés et à l’intégration, chargée de de l’antiracisme, a également salué le trophée à la chancellerie fédérale aux côtés d’influenceuses et d’influenceurs ainsi que de jongleurs de ballon venus de toute l’Europe. La deuxième étape de la coupe l’a menée jusqu’à Reem Alabali-Radovan, la déléguée à l’intégration et à l’antiracisme. Dans le cadre de l’EURO 2024, l’Allemagne se présente en tant que pays-hôte cosmopolite qui véhicule le message suivant : tolérance zéro pour le racisme, les attaques et la haine. Afin de propager ce discours dans le monde entier à partir de la chancellerie fédérale, la ministre adjointe y avait invité de jeunes influenceuses et influenceurs ainsi que des jongleurs de ballon de football de toute l’Europe. La coupe officielle de l’EURO a été conçue à Paris en 1960 et porte le nom d’Henri Delaunay, le premier secrétaire général de l’UEFA. Elle reste la propriété de l’UEFA et est remise tous les quatre ans au champion d’Europe. Toute équipe nationale qui remporte la compétition trois fois de suite ou cinq fois en tout reçoit de la part de l’UEFA une réplique exacte du trophée. Autorisation du chien renifleur Au sein du gouvernement fédéral, c’est la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser qui coordonne les tâches relatives à cet événement majeur et doit veiller aux côtés des Länder à la sécurité et au bon fonctionnement de l’EURO 2024 La prochaine étape a mené la coupe au ministère fédéral de l’Intérieur et du Territoire. Toutefois, avant qu’elle ne puisse venir décorer les bureaux de Nancy Faeser, la ministre de l’Intérieur également en charge des Sports, il a fallu attendre « l’autorisation » du chien renifleur de la police fédérale. Comme il se doit, des policiers fédéraux ont escorté le célèbre trophée de la chancellerie fédérale jusqu’au ministère de l’Intérieur. Mais pourquoi la coupe fait-elle halte au ministère fédéral de l'Intérieur et du Territoire ? Au sein du gouvernement fédéral, c’est lui qui coordonne les tâches relatives à ce tournoi de football et doit veiller aux côtés des Länder à la sécurité et au bon fonctionnement de cet événement majeur. L’Euro est également l’occasion de diriger l’attention sur des valeurs européennes telles que la durabilité, la liberté et la paix, mais aussi sur la cohésion sociale. Le gouvernement fédéral avait déjà convenu dans l’accord de coalition qu’il apporterait son soutien à l’Euro de football. Les préparatifs du tournoi se trouvent à présent sur la dernière ligne droite et ont été dirigés à l’échelle nationale sous la responsabilité du ministère fédéral de l’Intérieur. Cet événement devra marquer la résolution durable de l’Allemagne à organiser de grands événements sportifs. © Gouvernement fédéral
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C’est dans l’actualité… (Tue, 30 Apr 2024)
Il y a 20 ans, l’Europe s’élargissait Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie, Malte, Chypre : il y a 20 ans, le 1er mai 2004, dix nouveaux pays devenaient membres de l’Union européenne (UE). L’Europe levait ses frontières intérieures et voyait ses peuples se réunifier dans un espace de paix et de liberté. La Bulgarie et la Roumanie la rejoignaient à leur tour en 2007, la Croatie en 2013. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, se rendra mercredi à la frontière germano-polonaise, à Subice et Francfort/Oder, en compagnie de son homologue polonais, Rodosaw Sirkorski, pour célébrer cet anniversaire. Dans une tribune, elle appelle l’Union européenne à poursuivre son élargissement aux Balkans occidentaux. « Nous le savons au plus tard depuis la guerre d’agression russe contre l’Ukraine : l’élargissement de notre UE constitue aujourd’hui également une nécessité géopolitique », explique-t-elle. En savoir plus Les retraites revalorisées de près de 4,6 % au 1er juillet Bonne nouvelle pour les 21 millions de retraités allemands : leur pension sera revalorisée de 4,57 % au 1er juillet. Cette augmentation « nettement plus rapide que l’inflation » est le résultat de l’évolution des salaires l’année dernière, a fait savoir le ministre allemand du Travail et des Affaires sociales, Hubertus Heil. 34 ans après la Réunification, la revalorisation sera parfaitement égale pour tous les retraités, qu’ils vivent à l’est ou à l’ouest du pays. Troisième âge : les femmes plus exposées à la pauvreté Selon l’Office fédéral des statistiques (destatis), au-delà des 64 ans, les revenus des femmes sont inférieurs de plus d’un quart (27,1 %) à ceux des hommes. Ils s’élèvent à près de 18 700 € bruts par an en moyenne, contre un peu moins de 25 600 € pour les hommes. Cet écart sensible se creuserait encore pour atteindre 39,4 % sans les pensions de réversion. Il trouve plusieurs explications, selon les statisticiens : des emplois dans des secteurs moins rémunérateurs, un recours plus fréquent au temps partiel, des pauses plus longues pour s’occuper des enfants et un accès plus rare aux postes à responsabilités. Quoi qu’il en soit, cet écart de revenus entre les femmes et les hommes a des conséquences concrètes : 20,8 % des femmes sont exposées à la pauvreté après 65 ans, contre 15,9 % des hommes. En savoir plus À Stuttgart, un café contre le gaspillage alimentaire À Stuttgart, un café a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire sa devise. Le Raupe Immersatt, créé en 2019, a été le premier café d’Allemagne fondé sur le principe du « foodsharing ». Il a noué des partenariats avec plus de 80 supermarchés, boulangeries, restaurants ou particuliers de la région. Il collecte leurs surplus pour les donner à ses clients. « Ici, on ne paie que la boisson », s’enthousiasme Katrin Scherer, la directrice de l’association qui gère l’établissement. Le prix est libre. Les clients paient « selon la valeur qu’ils donnent » à leur consommation. En Allemagne, près de 11 millions de tonnes de denrées alimentaires partent chaque année à la poubelle, selon le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture. La démocratie, thème du festival Beethoven de Bonn en 2024 « Miteinander » (« ensemble ») : tel sera cette année le slogan du festival Beethoven de Bonn. L’événement sera placé sous le signe de la démocratie et de la participation, a fait savoir sa direction. La vente des billets vient de débuter. 95 concerts, ateliers et débats sont à l’affiche du 5 septembre au 3 octobre à Bonn et dans la région. Comme la musique, la démocratie est quelque chose qui doit s’exercer pour rester vivant, souligne Steven Walter, intendant du festival. Cela rend la participation nécessaire. L’académie de musique de chambre de Potsdam et le groupe techno Meute se succéderont ainsi sur la scène de l’opéra de Bonn. Ils donneront aussi des concerts gratuits sur la Münsterplatz. En savoir plus Rédaction : A.L.
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L’Allemagne et la France s’accordent sur le « char du futur » (Tue, 30 Apr 2024)
Il a vocation à remplacer les chars français Leclerc et allemand Leopard à l’horizon 2040. Le projet de « char du futur » franco-allemand (MGCS) vient de faire un grand pas en avant. Vendredi 26 avril, les ministres allemand et français de la Défense, Boris Pistorius et Sébastien Lecornu, ont signé à Paris une déclaration d’intention qui précise la répartition des responsabilités industrielles entre l’Allemagne et la France. Le sujet avait été cause de retards. Selon l’accord, l'Allemagne et la France se répartiront les responsabilités et les coûts industriels à égalité (50 %-50 %). Dans la répartition des tâches, nous reprenons symétriquement la structure utilisée pour le projet SCAF (Future Combat Air System), le projet franco-allemand d’ « avion du futur », a indiqué M. Pistorius. Le projet SCAF est sous la responsabilité de la France. Le développement du MGCS (Main Ground Combat System) ou Système principal de combat terrestre sera placé sous la responsabilité de l’Allemagne. Partage des coûts et des contrats industriels à 50/50 Une société de projet va être créée. Elle associera les entreprises KNDS Allemagne, KNDS France, Rheinmetall Landsysteme et Thales SIX. Les quatre plateformes du système de combat (canon, missiles, soutien, système d’intervention) y seront rassemblées sous une direction franco-allemande commune.   Au niveau inférieur, le projet sera structuré selon huit piliers, qui seront placés sous responsabilité allemande, française ou franco-allemande. L’Allemagne gèrera le développement des plateformes, et la protection et la lutte anti-drones. La France aura dans son giron les feux innovants et les capteurs. Les feux classiques, la connectivité, la simulation, ainsi que les infrastructures et le soutien seront sous responsabilité partagée. Un nouveau système de combat terrestre ultra-moderne Le MGCS (« Main Ground Combat System », en français « Système principal de combat terrestre ») doit remplacer les chars Leclerc français et Leopard allemand à l’horizon 2040 Le MGCS ne remplacera pas seulement les blindés lourds existants. Ultramoderne dans sa conception comme dans ses équipements, pensé comme un système multiplateforme, il ambitionne de révolutionner le paysage des chars et du combat terrestre. Il intégrera des innovations technologiques de rupture comme l’intelligence artificielle et l’hyperconnectivité. Selon le ministère français de la Défense, il utilisera l’intelligence artificielle en soutien au renseignement, à la planification, au commandement et à la coordination des feux. Sa connectivité renforcée permettra de partager des informations tactiques en temps réel grâce à un cloud de combat intégré. « Face aux nouvelles menaces (drones armés, armes autonomes, cyberattaques…), l’objectif du nouveau système multiplateforme est de créer un environnement de combat dans lequel les combattants comprennent, décident et agissent plus rapidement que l’adversaire pour être plus efficaces et mieux protégés », est-il indiqué. Le MGCS n’est pas la continuation des chars de combat Leopard et Leclerc, souligne de son côté M. Pistorius. « Il s’agit de quelque chose de totalement nouveau : des véhicules de combat interconnectés, qui pourront en partie opérer sans équipage. » Dimension européenne En écho aux propos du président français, Emmanuel Macron, le ministre allemand a souligné l’importance d’envisager l’industrie de l’armement sous l’angle européen. « Nous devons y travailler », a-t-il déclaré. Lancé en 2017, le projet MGCS souligne « les liens et l’amitié profonds » qui existent entre la France et l’Allemagne, a ajouté M. Pistorius. L’axe franco-allemand possède un « poids qui donne l’élan de ce qui se passe en Europe. » La France et l’Allemagne espèrent maintenant boucler le contrat d’ici à la fin de l’année, et le soumettre en 2025 à l’approbation des parlementaires. À moyen terme, le projet sera ouvert à d’autres partenaires européens, tels que l’Italie. « Si nous voulons renforcer l’Europe, cela signifie qu’il nous faut associer d’autres partenaires », a souligné M. Pistorius. A.L. En savoir plus
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En Allemagne, la hausse du SMIC a réduit les écarts de rémunération (Tue, 30 Apr 2024)
La hausse du salaire minimum, une arme contre les inégalités de rémunération ? Un an et demi après une forte augmentation du SMIC allemand, l’Office fédéral des statistiques (destatis) constate que cette mesure a eu pour effet de réduire nettement les inégalités de salaires. Resserrement de l’échelle des salaires Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs En avril 2022, sur l’échelle des salaires, les 10 % les plus élevés étaient 3,28 fois supérieurs aux 10 % les plus bas. En avril 2023, cet écart avait fondu : ils étaient 2,98 fois supérieurs. Cette réduction des inégalités est remarquable car l’écart n’avait pas bougé entre 2018 et 2022. Selon les statisticiens, elle s’explique par la forte hausse du salaire minimum. Au 1er octobre 2022, le SMIC allemand a fait un bond de bond de 9,82 € à 12 € bruts de l’heure. Ainsi, entre avril 2022 et avril 2023, les 10 % situés au bas de l’échelle des salaires (moins de 12,25 € de l’heure en avril 2023) ont vu leur rémunération augmenter de 12,4 % en moyenne en un an, montre destatis. Il n’en a pas été de même pour les autres catégories de salariés. Au milieu de l’échelle, les rémunérations ont augmenté de 4,3 %. Tout en haut de l’échelle (36,48 € de l’heure et plus), elles ont crû de 1,9 % sur un an. Revendication d’une hausse du salaire minimum à 15 € de l’heure Depuis le printemps 2023, la hausse du salaire minimum s’est ralentie. En vertu des recommandations de la commission sur le salaire minimum, le SMIC allemand s’élève à 12,41 € bruts de l’heure depuis janvier 2024. Il doit progresser à 12,82 € en janvier 2025. Beaucoup jugent toutefois cette augmentation trop faible au regard de l’inflation des deux dernières années. « Il faut une nette hausse du salaire minimum », a déclaré il y a quelques jours la présidente du Parti social-démocrate (SPD), Saskia Esken. Le syndicat Ver.di, le parti d’extrême gauche Die Linke et les parlementaires Verts font un pas de plus : ils réclament un SMIC à 15 € bruts de l’heure. « Nous voulons un salaire minimum qui permette à un salarié à plein temps de vivre de son travail », a déclaré la vice-présidente du groupe parlementaire des Verts, Katharina Dröge. Leur demande s’appuie sur une nouvelle directive européenne, qui vise à fixer le niveau du salaire minimum à 60 % du salaire médian brut au niveau international. Sur cette base, « on arriverait à 14 € de l’heure en 2024, et à près de 15 € en 2025 », argue Mme Dröge. Selon destatis, le secteur des bas salaires s’est beaucoup réduit en Allemagne ces dix dernières années. Mais 6,4 millions de salariés, dont un million à l’est, perçoivent moins de 13 € bruts de l’heure. D’aucuns s’inquiètent, par ailleurs, de l’affaiblissement du niveau de couverture par les conventions collectives, qui sont un gage de meilleures conditions de travail et de rémunération. C’est le cas de l’Institut des sciences économiques et sociales (WSI) de la Fondation Hans Böckler. Il publie une étude qui montre les effets délétères de cette évolution : les salariés non couverts par des conventions collectives travaillent en moyenne 53 minutes de plus par semaine pour gagner 10 % de moins. Cela représente une semaine de travail de plus par an, et un mois de salaire en moins. 68 % des salariés étaient couverts par une convention collective en 2000. Ils étaient 49 % en 2023. A.L. En savoir plus            
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Un vivier d’instituts de recherche extra-universitaire de renommée mondiale (Tue, 30 Apr 2024)
La Société Max Planck pour la promotion des sciences : une renommée internationale Elle n’est ni le plus vaste, ni le plus ancien organisme scientifique d’Allemagne, mais probablement le plus connu : La Société Max Planck est, hors universités, le plus prestigieux centre de recherche fondamentale sur les sciences de la nature, les biosciences, mais aussi les sciences humaines et sociales en Allemagne. Sans obligation de donner des cours magistraux, ses quelque 6 800 scientifiques peuvent se consacrer à leurs sujets d’étude dans les 84 instituts et centres de recherche Max Planck. La Max-Planck-Gesellschaft (MPG) a également des antennes aux Pays-Bas, en Italie et aux États-Unis. À l’échelle mondiale, cet organisme au statut d’association joue dans la cour des grands. Lorsque le prix leur a été attribué, pas moins de 31 lauréates et lauréats du Prix Nobel étaient par exemple des assistant(e)s de recherche de la Société Max Planck ou de la Société Kaiser Wilhelm qui l’a précédée. Rien d’étonnant donc au fait que la MPG soit l’employeur allemand le plus attractif pour les chercheurs et chercheuses en sciences naturelles. L’Association Helmholtz : le plus grand organisme de recherche d’Allemagne En 1958, la plus grande institution scientifique d’Allemagne, qui rassemble de nos jours 17 000 scientifiques et plus de 6 000 doctorants, est née sous la forme d’une communauté de travail informelle réunissant quelques institutions nouvellement créées autour de l’énergie nucléaire, un sujet jugé alors fascinant. Aujourd’hui, l’Association Helmholtz des centres nationaux de recherche scientifique comprend 18 centres de recherche indépendants, dont le Centre aérospatial allemand (DLR) qui compte à lui seul 30 sites en Allemagne. Avec ses travaux, l’Association a pour vocation de répondre à d’importantes et urgentes questions scientifiques, sociétales et économiques. Les scientifiques de l’Association Helmholtz se concentrent sur des systèmes très complexes qui ont une importance cruciale pour l’être humain et l’environnement. Préserver l’environnement pour les générations futures ou développer de nouvelles thérapies pour des maladies jusqu’à présent incurables ne sont ainsi que quelques-uns des enjeux sur lesquels travaillent ces équipes de recherche. La Communauté scientifique Leibniz : transmettre des savoirs au monde politique et à la société La Communauté scientifique Gottfried Wilhelm Leibniz réunit 96 centres de recherche indépendants spécialisés en sciences de la nature, de l’ingénieur et de l’environnement, en passant par les sciences humaines et sociales, les sciences économiques et les sciences de l’espace. Le point commun de ses 12 000 chercheurs et chercheuses, toutes disciplines confondues, réside dans leur démarche de transfert de savoirs au monde politique, au monde économique et au grand public. Les instituts Leibniz développent ainsi des partenariats avec des universités, l’industrie et d’autres partenaires en Allemagne ou à l’étranger. Pour ses recherches, la Communauté Leibniz souhaite attirer les meilleures têtes. Presque 30 % de ses scientifiques viennent de l’étranger. Le Musée allemand de Munich, l’Institut d’astrophysique à Potsdam, l’Institut de catalyse à Rostock, l’Institut de physique solaire à Fribourg, mais aussi l’Institut Leibniz pour la recherche sur la paix et les conflits à Francfort-sur-le-Main figurent parmi les « joyaux » de l’organisation. La Société Fraunhofer : des brevets pour le marché mondial La Société Fraunhofer est la première organisation mondiale de recherche appliquée. Les 30 000 membres de cet organisme créé en 1949 mettent au point presque tout ce qui entrera dans les foyers et s’imposera dans l’industrie dans un proche avenir. Actuellement, la Société Fraunhofer se consacre ainsi à sept domaines de recherche stratégiques : bioéconomie, médecine intelligente, intelligence artificielle, informatique nouvelle génération, technologies quantiques, optimisation des ressources/technologies climatiques et technologies de l’hydrogène. Parmi ses réalisations les plus connues du grand public, on trouve le protocole mp3 grâce auquel la musique n’a besoin que d’un espace de stockage minimal et a pu conquérir Internet. Avec des antennes et des bureaux dans douze pays européens, deux en Amérique du Nord et du Sud, cinq en Asie ainsi qu’en Israël et en Afrique du Sud, la Société Fraunhofer rayonne dans le monde entier. © deutschland.de / Révisé par l’ambassade d’Allemagne, Paris
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