Après une soirée bien sympathique dans le gîte d'Ottonville, une bonne nuit, le départ des premiers marcheurs et le passage de la frontière sans papiers, les aventures ont commencé ! D'abord, il
fallait un GPS, car, avec un plan sans nom de villages, certains ont eu du mal...Ensuite le point de rendez-vous en pleine forêt non accessible aux camping-cars posait problème et à dû être
changé. Car ce n'était pas pratique d'avoir Jean-Michel d'un côté du grillage et les camping-cars de l'autre, dans un ancien dépôt de munitions (sachant que les camping-cars assuraient les repas
pour tout le groupe, soit 17 personnes !) En même temps, Jean-Michel R. éclatait un pneu sur l'autoroute et se retrouvait sur la dépanneuse avec 2 marcheurs, tandis que 2 autres l'attendaient ...
Et bien sûr , il s'est mis à pleuvoir ! Donc le pique-nique fut pour certains à 14 h, et pour d'autres à 16h. Autant dire que la marche de l'après-midi fut quelque peu perturbée. Mais Edith ne
voulant pas s'avouer vaincue...est partie en courant pour rattraper le retard, et a couru 20 km ! Et ce soir, les marcheurs dormiront dans des tipis !!!
Mais en fait...NON ! C'était sans compter sur le fait que l'hôtel est fermé pour cause de liquidation !!! Alors, direction Kaiserslautern pour trouver un hôtel de remplacement. Si le temps est à
la pluie, rassurez-vous , l'ambiance est au beau fixe ! Et demain matin, nous retrouverons nos amis allemands pour la suite du périple . Bis morgen !
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Christian (vendredi, 13 mai 2016 08:44)
Bonjour, bravo et chapeau à tous. Respect ....
Francis (vendredi, 13 mai 2016 19:53)
Je viens de participer à l’aventure, car c’en est une, qui nous a conduit de Bétheny à Dannstadt-Schauernheim. Une préparation intense, tant physique que sur le papier, qui s’est vue confrontée à la dure réalité du terrain. Car sur le papier, tout est facile. La route à suivre vous saute aux yeux, le chemin est plat, sans cailloux, juste couvert d’une herbe fraîchement coupée. Pas de voitures qui vous frôlent, pas de camions qui vous assourdissent au passage, et surtout un léger soleil illumine vos pas et votre sourire vissé sur vos lèvres. Le minibus se faufile entre les embûches et vous dépose juste à l’heure à l’endroit indiqué. À la fin de vos deux heures de marche, la voiture vous attend depuis deux minutes et vous emmène vers un pique-nique accueillant et ombragé (et jamais dans un ancien dépôt de munitions de l’armée allemande) pour déguster la salade de riz, amoureusement concoctée par les cuisinières de la caravane technique, ou vers un gîte dans la campagne où vous attendent un somptueux repas, une bière généreuse, et un lit douillet.
Sur le papier, l’écart de temps avec la prévision d’horaire ne dépasse jamais quinze minutes. Les ampoules au pied n’existent pas, le pneu de la voiture accompagnatrice n’est pas victime d’une crevaison, la batterie du camping-car ne se décharge pas inopinément, la serrure qui tient fermement fermée la porte n’est pas victime d’une défaillance, et on n’a pas besoin de ligaturer cette porte pour éviter qu’elle ne s’ouvre en roulant. Pas de dépôt de bilan de l’établissement qui doit vous héberger dans un style western, dont vous apprenez la triste situation financière vers 19h, moment où l’on pense plus à dormir qu’à compatir.
Mais la vie, la vraie, c’est pas ça. Les photos du blog en sont la preuve.
Sur le papier, nos amis allemands sont impatients de nous retrouver. Ils nous attendent à dix kilomètres de notre but, nous désaltèrent, nous accompagnent jusqu’au but de notre rêve. Nos amis allemands nous font un accueil triomphal, comme si nous avions traversé l’océan pacifique à la nage, nous ovationnent, nous congratulent et nous restaurent.
Et la vie, la vraie, c’est ça. Cette émotion qui nous gonfle le cœur et nous rend tellement humain.
Merci à tous.