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Nouvelles d'Allemagne (RSS)

C’est dans l’actualité… (mar., 30 avril 2024)
Il y a 20 ans, l’Europe s’élargissait Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie, Malte, Chypre : il y a 20 ans, le 1er mai 2004, dix nouveaux pays devenaient membres de l’Union européenne (UE). L’Europe levait ses frontières intérieures et voyait ses peuples se réunifier dans un espace de paix et de liberté. La Bulgarie et la Roumanie la rejoignaient à leur tour en 2007, la Croatie en 2013. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, se rendra mercredi à la frontière germano-polonaise, à Subice et Francfort/Oder, en compagnie de son homologue polonais, Rodosaw Sirkorski, pour célébrer cet anniversaire. Dans une tribune, elle appelle l’Union européenne à poursuivre son élargissement aux Balkans occidentaux. « Nous le savons au plus tard depuis la guerre d’agression russe contre l’Ukraine : l’élargissement de notre UE constitue aujourd’hui également une nécessité géopolitique », explique-t-elle. En savoir plus Les retraites revalorisées de près de 4,6 % au 1er juillet Bonne nouvelle pour les 21 millions de retraités allemands : leur pension sera revalorisée de 4,57 % au 1er juillet. Cette augmentation « nettement plus rapide que l’inflation » est le résultat de l’évolution des salaires l’année dernière, a fait savoir le ministre allemand du Travail et des Affaires sociales, Hubertus Heil. 34 ans après la Réunification, la revalorisation sera parfaitement égale pour tous les retraités, qu’ils vivent à l’est ou à l’ouest du pays. Troisième âge : les femmes plus exposées à la pauvreté Selon l’Office fédéral des statistiques (destatis), au-delà des 64 ans, les revenus des femmes sont inférieurs de plus d’un quart (27,1 %) à ceux des hommes. Ils s’élèvent à près de 18 700 € bruts par an en moyenne, contre un peu moins de 25 600 € pour les hommes. Cet écart sensible se creuserait encore pour atteindre 39,4 % sans les pensions de réversion. Il trouve plusieurs explications, selon les statisticiens : des emplois dans des secteurs moins rémunérateurs, un recours plus fréquent au temps partiel, des pauses plus longues pour s’occuper des enfants et un accès plus rare aux postes à responsabilités. Quoi qu’il en soit, cet écart de revenus entre les femmes et les hommes a des conséquences concrètes : 20,8 % des femmes sont exposées à la pauvreté après 65 ans, contre 15,9 % des hommes. En savoir plus À Stuttgart, un café contre le gaspillage alimentaire À Stuttgart, un café a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire sa devise. Le Raupe Immersatt, créé en 2019, a été le premier café d’Allemagne fondé sur le principe du « foodsharing ». Il a noué des partenariats avec plus de 80 supermarchés, boulangeries, restaurants ou particuliers de la région. Il collecte leurs surplus pour les donner à ses clients. « Ici, on ne paie que la boisson », s’enthousiasme Katrin Scherer, la directrice de l’association qui gère l’établissement. Le prix est libre. Les clients paient « selon la valeur qu’ils donnent » à leur consommation. En Allemagne, près de 11 millions de tonnes de denrées alimentaires partent chaque année à la poubelle, selon le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture. La démocratie, thème du festival Beethoven de Bonn en 2024 « Miteinander » (« ensemble ») : tel sera cette année le slogan du festival Beethoven de Bonn. L’événement sera placé sous le signe de la démocratie et de la participation, a fait savoir sa direction. La vente des billets vient de débuter. 95 concerts, ateliers et débats sont à l’affiche du 5 septembre au 3 octobre à Bonn et dans la région. Comme la musique, la démocratie est quelque chose qui doit s’exercer pour rester vivant, souligne Steven Walter, intendant du festival. Cela rend la participation nécessaire. L’académie de musique de chambre de Potsdam et le groupe techno Meute se succéderont ainsi sur la scène de l’opéra de Bonn. Ils donneront aussi des concerts gratuits sur la Münsterplatz. En savoir plus Rédaction : A.L.
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L’Allemagne et la France s’accordent sur le « char du futur » (Tue, 30 Apr 2024)
Il a vocation à remplacer les chars français Leclerc et allemand Leopard à l’horizon 2040. Le projet de « char du futur » franco-allemand (MGCS) vient de faire un grand pas en avant. Vendredi 26 avril, les ministres allemand et français de la Défense, Boris Pistorius et Sébastien Lecornu, ont signé à Paris une déclaration d’intention qui précise la répartition des responsabilités industrielles entre l’Allemagne et la France. Le sujet avait été cause de retards. Selon l’accord, l'Allemagne et la France se répartiront les responsabilités et les coûts industriels à égalité (50 %-50 %). Dans la répartition des tâches, nous reprenons symétriquement la structure utilisée pour le projet SCAF (Future Combat Air System), le projet franco-allemand d’ « avion du futur », a indiqué M. Pistorius. Le projet SCAF est sous la responsabilité de la France. Le développement du MGCS (Main Ground Combat System) ou Système principal de combat terrestre sera placé sous la responsabilité de l’Allemagne. Partage des coûts et des contrats industriels à 50/50 Une société de projet va être créée. Elle associera les entreprises KNDS Allemagne, KNDS France, Rheinmetall Landsysteme et Thales SIX. Les quatre plateformes du système de combat (canon, missiles, soutien, système d’intervention) y seront rassemblées sous une direction franco-allemande commune.   Au niveau inférieur, le projet sera structuré selon huit piliers, qui seront placés sous responsabilité allemande, française ou franco-allemande. L’Allemagne gèrera le développement des plateformes, et la protection et la lutte anti-drones. La France aura dans son giron les feux innovants et les capteurs. Les feux classiques, la connectivité, la simulation, ainsi que les infrastructures et le soutien seront sous responsabilité partagée. Un nouveau système de combat terrestre ultra-moderne Le MGCS (« Main Ground Combat System », en français « Système principal de combat terrestre ») doit remplacer les chars Leclerc français et Leopard allemand à l’horizon 2040 Le MGCS ne remplacera pas seulement les blindés lourds existants. Ultramoderne dans sa conception comme dans ses équipements, pensé comme un système multiplateforme, il ambitionne de révolutionner le paysage des chars et du combat terrestre. Il intégrera des innovations technologiques de rupture comme l’intelligence artificielle et l’hyperconnectivité. Selon le ministère français de la Défense, il utilisera l’intelligence artificielle en soutien au renseignement, à la planification, au commandement et à la coordination des feux. Sa connectivité renforcée permettra de partager des informations tactiques en temps réel grâce à un cloud de combat intégré. « Face aux nouvelles menaces (drones armés, armes autonomes, cyberattaques…), l’objectif du nouveau système multiplateforme est de créer un environnement de combat dans lequel les combattants comprennent, décident et agissent plus rapidement que l’adversaire pour être plus efficaces et mieux protégés », est-il indiqué. Le MGCS n’est pas la continuation des chars de combat Leopard et Leclerc, souligne de son côté M. Pistorius. « Il s’agit de quelque chose de totalement nouveau : des véhicules de combat interconnectés, qui pourront en partie opérer sans équipage. » Dimension européenne En écho aux propos du président français, Emmanuel Macron, le ministre allemand a souligné l’importance d’envisager l’industrie de l’armement sous l’angle européen. « Nous devons y travailler », a-t-il déclaré. Lancé en 2017, le projet MGCS souligne « les liens et l’amitié profonds » qui existent entre la France et l’Allemagne, a ajouté M. Pistorius. L’axe franco-allemand possède un « poids qui donne l’élan de ce qui se passe en Europe. » La France et l’Allemagne espèrent maintenant boucler le contrat d’ici à la fin de l’année, et le soumettre en 2025 à l’approbation des parlementaires. À moyen terme, le projet sera ouvert à d’autres partenaires européens, tels que l’Italie. « Si nous voulons renforcer l’Europe, cela signifie qu’il nous faut associer d’autres partenaires », a souligné M. Pistorius. A.L. En savoir plus
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En Allemagne, la hausse du SMIC a réduit les écarts de rémunération (Tue, 30 Apr 2024)
La hausse du salaire minimum, une arme contre les inégalités de rémunération ? Un an et demi après une forte augmentation du SMIC allemand, l’Office fédéral des statistiques (destatis) constate que cette mesure a eu pour effet de réduire nettement les inégalités de salaires. Resserrement de l’échelle des salaires Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs En avril 2022, sur l’échelle des salaires, les 10 % les plus élevés étaient 3,28 fois supérieurs aux 10 % les plus bas. En avril 2023, cet écart avait fondu : ils étaient 2,98 fois supérieurs. Cette réduction des inégalités est remarquable car l’écart n’avait pas bougé entre 2018 et 2022. Selon les statisticiens, elle s’explique par la forte hausse du salaire minimum. Au 1er octobre 2022, le SMIC allemand a fait un bond de bond de 9,82 € à 12 € bruts de l’heure. Ainsi, entre avril 2022 et avril 2023, les 10 % situés au bas de l’échelle des salaires (moins de 12,25 € de l’heure en avril 2023) ont vu leur rémunération augmenter de 12,4 % en moyenne en un an, montre destatis. Il n’en a pas été de même pour les autres catégories de salariés. Au milieu de l’échelle, les rémunérations ont augmenté de 4,3 %. Tout en haut de l’échelle (36,48 € de l’heure et plus), elles ont crû de 1,9 % sur un an. Revendication d’une hausse du salaire minimum à 15 € de l’heure Depuis le printemps 2023, la hausse du salaire minimum s’est ralentie. En vertu des recommandations de la commission sur le salaire minimum, le SMIC allemand s’élève à 12,41 € bruts de l’heure depuis janvier 2024. Il doit progresser à 12,82 € en janvier 2025. Beaucoup jugent toutefois cette augmentation trop faible au regard de l’inflation des deux dernières années. « Il faut une nette hausse du salaire minimum », a déclaré il y a quelques jours la présidente du Parti social-démocrate (SPD), Saskia Esken. Le syndicat Ver.di, le parti d’extrême gauche Die Linke et les parlementaires Verts font un pas de plus : ils réclament un SMIC à 15 € bruts de l’heure. « Nous voulons un salaire minimum qui permette à un salarié à plein temps de vivre de son travail », a déclaré la vice-présidente du groupe parlementaire des Verts, Katharina Dröge. Leur demande s’appuie sur une nouvelle directive européenne, qui vise à fixer le niveau du salaire minimum à 60 % du salaire médian brut au niveau international. Sur cette base, « on arriverait à 14 € de l’heure en 2024, et à près de 15 € en 2025 », argue Mme Dröge. Selon destatis, le secteur des bas salaires s’est beaucoup réduit en Allemagne ces dix dernières années. Mais 6,4 millions de salariés, dont un million à l’est, perçoivent moins de 13 € bruts de l’heure. D’aucuns s’inquiètent, par ailleurs, de l’affaiblissement du niveau de couverture par les conventions collectives, qui sont un gage de meilleures conditions de travail et de rémunération. C’est le cas de l’Institut des sciences économiques et sociales (WSI) de la Fondation Hans Böckler. Il publie une étude qui montre les effets délétères de cette évolution : les salariés non couverts par des conventions collectives travaillent en moyenne 53 minutes de plus par semaine pour gagner 10 % de moins. Cela représente une semaine de travail de plus par an, et un mois de salaire en moins. 68 % des salariés étaient couverts par une convention collective en 2000. Ils étaient 49 % en 2023. A.L. En savoir plus            
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Un vivier d’instituts de recherche extra-universitaire de renommée mondiale (Tue, 30 Apr 2024)
La Société Max Planck pour la promotion des sciences : une renommée internationale Elle n’est ni le plus vaste, ni le plus ancien organisme scientifique d’Allemagne, mais probablement le plus connu : La Société Max Planck est, hors universités, le plus prestigieux centre de recherche fondamentale sur les sciences de la nature, les biosciences, mais aussi les sciences humaines et sociales en Allemagne. Sans obligation de donner des cours magistraux, ses quelque 6 800 scientifiques peuvent se consacrer à leurs sujets d’étude dans les 84 instituts et centres de recherche Max Planck. La Max-Planck-Gesellschaft (MPG) a également des antennes aux Pays-Bas, en Italie et aux États-Unis. À l’échelle mondiale, cet organisme au statut d’association joue dans la cour des grands. Lorsque le prix leur a été attribué, pas moins de 31 lauréates et lauréats du Prix Nobel étaient par exemple des assistant(e)s de recherche de la Société Max Planck ou de la Société Kaiser Wilhelm qui l’a précédée. Rien d’étonnant donc au fait que la MPG soit l’employeur allemand le plus attractif pour les chercheurs et chercheuses en sciences naturelles. L’Association Helmholtz : le plus grand organisme de recherche d’Allemagne En 1958, la plus grande institution scientifique d’Allemagne, qui rassemble de nos jours 17 000 scientifiques et plus de 6 000 doctorants, est née sous la forme d’une communauté de travail informelle réunissant quelques institutions nouvellement créées autour de l’énergie nucléaire, un sujet jugé alors fascinant. Aujourd’hui, l’Association Helmholtz des centres nationaux de recherche scientifique comprend 18 centres de recherche indépendants, dont le Centre aérospatial allemand (DLR) qui compte à lui seul 30 sites en Allemagne. Avec ses travaux, l’Association a pour vocation de répondre à d’importantes et urgentes questions scientifiques, sociétales et économiques. Les scientifiques de l’Association Helmholtz se concentrent sur des systèmes très complexes qui ont une importance cruciale pour l’être humain et l’environnement. Préserver l’environnement pour les générations futures ou développer de nouvelles thérapies pour des maladies jusqu’à présent incurables ne sont ainsi que quelques-uns des enjeux sur lesquels travaillent ces équipes de recherche. La Communauté scientifique Leibniz : transmettre des savoirs au monde politique et à la société La Communauté scientifique Gottfried Wilhelm Leibniz réunit 96 centres de recherche indépendants spécialisés en sciences de la nature, de l’ingénieur et de l’environnement, en passant par les sciences humaines et sociales, les sciences économiques et les sciences de l’espace. Le point commun de ses 12 000 chercheurs et chercheuses, toutes disciplines confondues, réside dans leur démarche de transfert de savoirs au monde politique, au monde économique et au grand public. Les instituts Leibniz développent ainsi des partenariats avec des universités, l’industrie et d’autres partenaires en Allemagne ou à l’étranger. Pour ses recherches, la Communauté Leibniz souhaite attirer les meilleures têtes. Presque 30 % de ses scientifiques viennent de l’étranger. Le Musée allemand de Munich, l’Institut d’astrophysique à Potsdam, l’Institut de catalyse à Rostock, l’Institut de physique solaire à Fribourg, mais aussi l’Institut Leibniz pour la recherche sur la paix et les conflits à Francfort-sur-le-Main figurent parmi les « joyaux » de l’organisation. La Société Fraunhofer : des brevets pour le marché mondial La Société Fraunhofer est la première organisation mondiale de recherche appliquée. Les 30 000 membres de cet organisme créé en 1949 mettent au point presque tout ce qui entrera dans les foyers et s’imposera dans l’industrie dans un proche avenir. Actuellement, la Société Fraunhofer se consacre ainsi à sept domaines de recherche stratégiques : bioéconomie, médecine intelligente, intelligence artificielle, informatique nouvelle génération, technologies quantiques, optimisation des ressources/technologies climatiques et technologies de l’hydrogène. Parmi ses réalisations les plus connues du grand public, on trouve le protocole mp3 grâce auquel la musique n’a besoin que d’un espace de stockage minimal et a pu conquérir Internet. Avec des antennes et des bureaux dans douze pays européens, deux en Amérique du Nord et du Sud, cinq en Asie ainsi qu’en Israël et en Afrique du Sud, la Société Fraunhofer rayonne dans le monde entier. © deutschland.de / Révisé par l’ambassade d’Allemagne, Paris
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Munich consacre une rétrospective à Rebecca Horn (Fri, 26 Apr 2024)
On ne présente plus Rebecca Horn. Créatrice d’une œuvre de renommée internationale, chorégraphe de la métamorphose, l’artiste allemande a fêté son 80e anniversaire le 24 mars dernier. Le musée de la Haus der Kunst, à Munich, lui consacre une rétrospective. Elle présente, du 25 avril au 13 octobre, six décennies de création. En ouverture, les premiers travaux sur papier des années 1960, réalisés quand l’artiste était encore étudiante à l’Université des Beaux-Arts de Hambourg. Puis l’on passe aux films et aux premières performances artistiques des années 1970, aux sculptures mécaniques des années 1980 et finalement aux installations, à partir des années 1990. Chorégraphe de la métamorphose Rebecca Horn, Einhorn (licorne), C-Print (planche contact), 1970. Archives Rebecca Horn Rebecca Horn décrit sa pratique artistique comme un travail d’orchestration, basé sur des rapports ajustés entre l’espace, la lumière, la corporéité, le son et le rythme. Inventrice, metteure en scène, autrice, compositrice et poétesse, elle se définit elle-même avant tout comme une chorégraphe. Les thèmes qui constituent le cœur de son œuvre sont l’être humain, sa relation avec la nature, la culture et la technologie, ainsi que la différence entre l’humain et le non-humain. À partir des années 1970, elle s’est ainsi mise à explorer la maîtrise du corps et son extension. L’histoire a retenu son travail avec des prothèses, extensions corporelles et faciales venant interroger – et décupler - les limites du corps humain. Le corps et ses limites Dans les années 1970, Rebecca Horn a créé des fictions chorégraphiques en étudiant la symbolique du mouvement dans le langage de la danse. Dans les années 1980, elle a creusé l’idée d’incorporation. Ses sculptures mécaniques incarnent une forme de connexion corporelle par la technique. À partir des années 1990, son œuvre a évolué vers la conception d’installations. Rebecca Horn y a utilisé l’espace, le son et la chorégraphie pour créer un effet immersif. L’exposition s’achève sur la période la plus récente de son œuvre, qui cherche à traduire sa grammaire artistique personnelle dans une chorégraphie abstraite, pleine de poésie et de grâce. « Toute l’œuvre de Rebecca Horn est tissée de références virtuoses à la littérature et à l’histoire de l’art et du cinéma », souligne la Haus der Kunst. L’artiste « célèbre l’horreur des machines comme prolongement du corps. Elle donne une existence au non-représentable. Elle donne ainsi un visage au gouffre. Son œuvre est un écho à la décentration croissante de l’Homme, un écho perpétuel et détonant à notre époque ». A.L. Rebecca Horn Exposition à la Haus der Kunst, à Munich, du 25 avril au 13 octobre 2024 En savoir plus  
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C’est dans l’actualité… (Fri, 26 Apr 2024)
Croissance : les prévisions légèrement révisées à la hausse Le gouvernement allemand a légèrement révisé ses prévisions de croissance à la hausse pour 2024. Il table sur une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 0,3 %, soit 0,1 point de plus que ce qu’il prévoyait en début d’année. Il anticipe une croissance à 1,0 % en 2025. En 2023, l’Allemagne avait accusé une récession de 0,3 %. Selon le ministère de l’Économie, « les signes d’un retournement de tendance pour l’économie allemande se multiplient en ce printemps 2024 ». « Les cours de l’électricité et du gaz sont à peu près revenus à leur niveau antérieur au choc énergétique », a détaillé le ministre de l’Économie, Robert Habeck. « L’industrie en profite : la production est sensiblement orientée à la hausse depuis le début de l’année. […] Et l’inflation continue de refluer avec les prix de l’énergie. Cela renforce le pouvoir d’achat et soutient la reprise de la consommation des ménages. » Les pouvoirs publics voient dans la consommation un possible moteur de croissance pour les mois à venir. Le marché du travail est stable. L’inflation devrait refluer de 5,9 % en 2023 à 2,4 % cette année et à 1,8 % l’an prochain. Les fortes hausses de salaires concédées ces derniers mois devraient regarnir le portefeuille des consommateurs, espèrent-ils. Le baromètre du climat des affaires de l’institut Ifo, principal indicateur conjoncturel en Allemagne, confirme ces espoirs de reprise. Il connaît en avril sa troisième hausse consécutive et son deuxième bond (+ 1,5 point) en deux mois. Il atteint 89,4 points, son niveau le plus élevé depuis près d’un an. Un nombre croissant d’économistes y voient le prélude à une reprise de la conjoncture, tirée par le secteur des services. Pour beaucoup, ces perspectives de reprise ne doivent toutefois pas faire illusion. « 0,3 % de croissance, ce n’est évidemment pas quelque chose dont nous pouvons nous satisfaire », reconnaît M. Habeck. « Malgré les signaux d’espoir, je m’inquiète toujours des problèmes structurels ». Le ministre plaide pour des mesures de renforcement du site économique allemand. « Si nous voulons viser à nouveau une croissance plus élevée à moyen et long terme, nous avons besoin de changements structurels », a-t-il dit. Il a cité l’accroissement de l’innovation, la réduction de la bureaucratie inutile et des incitations au travail. En savoir plus Europe : Olaf Scholz loue les « bonnes impulsions » du discours d’Emmanuel Macron Le chancelier Olaf Scholz a loué jeudi les « bonnes impulsions » du discours du président français, Emmanuel Macron, à la Sorbonne pour que « l’Europe reste forte ». « La France et l’Allemagne veulent ensemble que l’Europe reste forte. Ton discours contient de bonnes impulsions pour pouvoir y arriver. Ensemble, nous faisons avancer l’UE : politiquement et économiquement », a-t-il écrit en français sur le réseau social X. « Pour une UE souveraine et innovante ! Vive l’Europe », a-t-il ajouté. Défense : l’Allemagne renforce sa coopération avec le Royaume-Uni L’Allemagne et le Royaume-Uni vont renforcer leur coopération dans le domaine de la Défense. C’est ce qu’ont annoncé le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, mercredi, à Berlin. « Nous nous sommes accordés pour approfondir notre coopération directe en matière de défense, y compris en matière de coopération opérative et industrielle, et pour poursuivre le développement de nos capacités et de l’interopérabilité de nos forces », indique l’accord commun. Selon M. Scholz, l’Europe doit regrouper ses capacités pour renforcer le pilier européen de l’OTAN, notamment en matière de dissuasion. « Car notre capacité de dissuasion et de défense en Europe doit toujours être crédible », a-t-il souligné. L’utilisation des capacités disponibles doit être optimisée au vu de la situation mondiale en matière de sécurité, a ajouté le chancelier. L’Allemagne et la Grande-Bretagne coopèrent déjà sur des projets tels que le nouveau système d’artillerie (RCH 155) et le véhicule blindé Boxer, de même que sur l’Eurofighter et le projet de bouclier antimissile européen (Sky Shield). Berlin et Londres sont les deux premiers soutiens de l’Ukraine en Europe. Ils la soutiendront « aussi longtemps que nécessaire », a déclaré M. Scholz. « Sans sécurité, le reste n’est rien ». Le chancelier a salué le vote du plan d’aide américain par le Congrès américain comme un « signal encourageant et nécessaire ». Cela montre que le président russe, Vladimir Poutine se trompe quand il s’attend à ce que l’Occident laisse un jour tomber l’Ukraine. « Nous ne ferons pas cela », a affirmé Olaf Scholz. En savoir plus Sasha Waltz remporte le Prix allemand de la danse 2024 Grande dame de la danse contemporaine, la danseuse, chorégraphe et metteure en scène lyrique Sasha Waltz s’est vu décerner cette semaine le Prix allemand de la danse 2024. Il récompense « son rayonnement international, son engagement en faveur des structures de la scène indépendante et, surtout, l’ensemble de son œuvre, artistiquement inédite et transdisciplinaire », a loué le jury. Née en 1963 à Karlsruhe, vivant et travaillant à Berlin, Sasha Waltz a profondément marqué par son art l’évolution de la danse contemporaine depuis le début des années 1990. Ses chorégraphies portent une signature et une esthétique reconnaissables, qu’elle ne cesse de développer. « Sasha Waltz est incontestablement l’une des artistes les plus renommées, au niveau national et international, dans le domaine de la danse en Allemagne », conclut le jury. Le Prix allemand de la danse, doté de 20 000 €, lui sera remis le 12 octobre à Essen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il récompensera également le danseur et chorégraphe Dieter Heitkamp pour l’ensemble de son œuvre. En savoir plus Les Archives fédérales publient un cahier thématique sur la colonisation Que s’est-il passé lors de la répression du soulèvement des Héréros dans le Sud-Ouest africain en 1904 ? Et lors de la rébellion de Sokehs contre le colonisateur allemand sur l’île de Pohnpei, dans le Pacifique ? Pourquoi, au Cameroun, Rudolf Duala Manga Bell paya-t-il de sa vie sa résistance ? La colonisation allemande, aux 19e et 20e siècles, est le sujet du premier numéro d’une nouvelle série de publications des Archives fédérales allemandes intitulée « Im Fokus ». Ce cahier intitulé « Die Sache ist unhaltbar » (litt. : L’affaire est intenable) éclaire un chapitre sombre de l’histoire nationale à travers des documents historiques, des photos, des cartes, des lettres et des extraits de journaux intimes. Ils proviennent de l’Office impérial des colonies (Reichskolonialamt), qui fut l’administration en charge de la politique coloniale jusqu’à la fin de l’Empire colonial allemand, à la fin de la Première Guerre mondiale. Les Archives fédérales justifient leur démarche par le regain d’intérêt du grand public pour la politique coloniale et ses victimes. Cette publication doit faciliter l’accès aux sources historiques. Elle peut contribuer à une meilleure contribution des débats actuels et des injustices commises, indique le communiqué. Londres consacre une vaste exposition aux expressionnistes du « Cavalier bleu » Pour la première fois depuis près de 60 ans, les artistes expressionnistes du mouvement du « Cavalier bleu » sont à l’honneur à Londres. Du 25 avril au 20 octobre 2024, le musée Tate Modern leur consacre une exposition, intitulée « Expressionists. Kandinsky, Münter and The Blue Rider ». Elle rassemble plus de 130 œuvres d’artistes tels que Gabriele Münter, Franz Marc, Vassily Kandinsky ou Marianne Werefkin. Environ 75 d’entre elles proviennent du musée Lenbachhaus. Le musée de Munich s’est vu prêter en échange des toiles du peintre anglais William Turner. Formé au début du 20e siècle en réaction à la conception académique de l’art, le mouvement du « Cavalier bleu » a été l’un des jalons de l’histoire de l’art moderne. Mais cette exposition, c’est aussi « une histoire d'amitiés racontée à travers l'art », indique la Tate Modern. En savoir plus Rédaction : A.L.
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L’Allemagne, un pays attractif pour les travailleurs étrangers (Thu, 25 Apr 2024)
Malgré la conjoncture, le marché du travail allemand séduit les étrangers. L’Allemagne est la 5e destination préférée des candidats à l’expatriation derrière l’Australie, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. C’est ce que révèle une vaste enquête publiée par la société de conseil Boston Consulting Group, la plateforme de recrutement Stepstone et le réseau de sites d’emploi The Network. Plus de 150 000 personnes ont été interrogées dans 188 pays à l’automne 2023. La qualité des emplois, premier critère d’un choix d’expatriation en Allemagne, selon une étude Dans la majorité des cas (65 %), c’est la qualité de l’offre d’emploi qui arrive en tête des critères de choix du pays d’expatriation. Pour les étrangers ayant choisi l’Allemagne, elle a été l’élément décisif dans trois cas sur quatre (74 %). Les autres avantages, tels que la qualité du système de soins (34 %), semblent peser moins lourd. Berlin, 6e métropole la plus attractive Berlin est un pôle d’attraction en tant que tel. La capitale allemande occupe la 6e place des métropoles les plus attractives au monde, derrière Londres, Amsterdam, Dubaï, Abu Dhabi et New-York. Selon l’enquête, 63 % des personnes interrogées à travers le monde sont ouvertes à l’idée d’émigrer pour travailler, et 23 % recherchent activement un emploi à l’étranger. « Si l’on table sur une main-d’œuvre de 3,5 milliards de personnes à travers le monde (Banque mondiale, 2023), […], cela représente environ 800 millions de personnes » en recherche active, soulignent les auteurs. Les plus actifs sont les jeunes de 20 à 30 ans (32 %) et les cadres dirigeants (30 %). Les Africains, les Indiens et les Turcs sont les plus enclins à immigrer. L’enquête n’identifie pas de différence significative entre les diplômés de l’université et les personnes sans qualification en termes de propension à s’expatrier. Les Allemands, peu enclins à s’expatrier L’Allemagne se révèle ainsi particulièrement attractive pour les ressortissants de la Bosnie-Herzégovine (32 %), de la Turquie (30 %), du Pakistan (26 %) et de la Hongrie (26 %). « Le changement démographique confronte le marché du travail à un vaste défi », commente Tobias Zimmermann, l’un des auteurs de l’enquête, expert du marché du travail auprès de The Stepstone Group. « Nous allons manquer de salariés. Nous ne pourrons pas maintenir notre prospérité sans recourir à l’immigration. C’est une énorme chance de constater que beaucoup de gens ont envie de déménager en Allemagne pour décrocher un bon emploi. » En Allemagne, l’enquête constate, par contre, des inclinations à rebours de la tendance globale. Sur les 14 000 personnes sondées, moins de la moitié envisage de partir travailler à l’étranger. Un peu moins de 7 % recherchent activement un poste à l’étranger. C’est moitié moins qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis. Les premières destinations envisagées par les salariés allemands sont les pays frontaliers (Suisse, Autriche), suivis des États-Unis et de l’Espagne. A.L. En savoir plus
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Sommet de la recherche et de l’innovation 2024 - Accélérer la recherche (Wed, 24 Apr 2024)
En ouverture du sommet de la recherche et de l’innovation 2024 à Hanovre, le chancelier fédéral Olaf Scholz a mis l’accent sur quatre sujets : soutenant clairement la loi sur les opportunités de croissance et prônant une réduction des lourdeurs administratives dans le domaine de la recherche, il a appelé à davantage de coopération entre sciences et économie et a souligné l’importance de l’internationalisation de la recherche pour l’Allemagne. « Les machines, l’acier, la chimie, l’automobile et l’excellence technologique sont les forces traditionnelles allemandes. Elles mettent en lumière les raisons pour lesquelles notre pays fait partie des leaders mondiaux », a déclaré Olaf Scholz. Dans les technologies d’avenir, l’Allemagne peut selon lui aussi compter sur des acteurs forts. Le monde a besoin de ces technologies pour atteindre la neutralité climatique. La recherche et l’innovation en Allemagne Depuis 2015, l’Association des donateurs pour l’avancement des sciences et des lettres en Allemagne, l’Académie allemande des naturalistes Leopoldina et la Commission d’experts pour la recherche et l’innovation (EFI) organisent un sommet de la recherche avec le soutien de la fondation Volkswagen. Cette année, celui-ci a été rebaptisé « sommet de la recherche et de l’innovation » en raison de l’élargissement des thématiques abordées, et est organisé en collaboration avec la Foire de Hanovre. La devise de cette édition, qui s’est tenue à Hanovre, était « Les innovations en Europe : catalyseurs, compétences et coopérations à travers l’exemple de l’IA ». Les discussions ont principalement porté sur la place de l’Europe et de l’Allemagne dans la compétition internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle et sur les stratégies à adopter pour rester compétitif dans le développement de technologies d’avenir. Des spécialistes issus des sphères politique, économique et scientifique ont échangé sur la manière dont la recherche et l’innovation peuvent renforcer une coopération entre politique, sciences et économie. La recherche, un facteur de réussite L’Allemagne est un grand pays industriel et d’exportation. « C’est la raison pour laquelle les montants investis sont plus élevés que jamais dans la recherche et le développement », a déclaré le chancelier. En 2022, par exemple, 120 milliards d’euros ont été investis dans ce domaine, ce qui représente plus de 3 % du PIB allemand. C’est bien plus que dans les autres économies européennes. Pour Olaf Scholz, c’est aussi un bon signe que l’Allemagne soit désormais le deuxième pays européen déposant le plus de demandes de brevets. Ce n’est toutefois pas une raison pour se reposer sur ses lauriers : « nous ne conserverons pas notre place de leader en ne faisant rien », a -t-il prévenu. Le maintien du succès économique de l’Allemagne devrait être en majeure partie assuré par les investissements privés des entreprises. Toutefois, l’État peut soutenir ces initiatives et créer des incitations à l’investissement. Le chancelier a donné en exemple la loi sur les opportunités de croissance (Wachstumschancengesetz) adoptée récemment. Celle-ci améliorera et étendra la prime fiscale pour la recherche.  Renforcement des liens entre recherche et industrie Pour que l’Allemagne reste à la pointe au niveau mondial, il faut également « une accélération dans l’application de la recherche ». À l’avenir, les produits allemands devront être encore plus innovants et encore plus avancés technologiquement que ceux des autres pays. « Nos découvertes d’aujourd’hui seront notre avantage compétitif de demain », a fait valoir Olaf Scholz dans son discours. Dans le domaine de la recherche fondamentale, l’Allemagne reste une figure de proue, cependant le chancelier aimerait que le développement, la mise sur le marché et la vente de ces technologies soient aussi le fait d’entreprises allemandes. « Pour cela, nous avons besoin de plus d’application de la recherche. » M. Scholz a cité en exemple deux initiatives allemandes importantes en matière de robotique : en plus du « Robotics Institute Germany » à vocation universitaire, un consortium de PME travaillant sur la robotique fondée sur l’IA s’est créé. Aux yeux du chancelier, cela montre que nous pouvons faire avancer ensemble des initiatives industrielles importantes. Moins de contraintes administratives pour la recherche Pour Olaf Scholz, la charge administrative est encore trop lourde, par exemple pour le développement de nouveaux procédés ou encore pour l’expérimentation des médicaments. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fédéral a élaboré la loi sur l’utilisation des données de santé (Gesundheitsdatennutzungsgesetz), qui simplifie et accélère l’utilisation de ces données afin d’alléger les contraintes administratives et de faciliter la recherche en Allemagne. La loi sur la recherche médicale permet quant à elle une accélération de la recherche clinique ainsi que des procédures d’autorisation et d’homologation. Pour les entreprises pharmaceutiques et de biotechnologie allemandes, il sera à l’avenir plus simple de développer des brevets et de produire des médicaments, a annoncé Olaf Scholz. « Moins de bureaucratie et plus de liberté pour la recherche, c’est la voie que nous souhaitons emprunter », a-t-il insisté. Faire avancer l’internationalisation Pour que l’Allemagne soit un pôle de recherche attrayant à l’échelle internationale, la langue ne doit pas représenter un obstacle. L’allemand est certes une très belle langue, mais elle est aussi compliquée, a-t-il reconnu. Le niveau d’anglais des étudiants doit donc être suffisant pour pouvoir échanger avec des professeurs et des enseignants étrangers. Le chancelier a exhorté les responsables de l’éducation et des sciences des Länder et des établissements de l’enseignement supérieur à encourager les étudiants allemands dans leur pratique de l’anglais. « C’est ainsi que nous attirerons les plus grands talents mondiaux dans nos instituts de recherche. » Amélioration du financement des start-ups Les entreprises comme Biontech et New Space ainsi que le spatial civil montrent que l’Allemagne est bien placée pour les premières phases de financement, a indiqué Olaf Scholz. Toutefois, elle doit s’améliorer dans le financement de la phase de croissance. Grâce au fonds pour l’avenir créé en 2021, 10 milliards d’euros ont été mis à disposition pour soutenir les start-ups jusqu’en 2030. La loi sur le financement de l’avenir a également facilité la mobilisation de capital privé pour financer les start-ups et les jeunes entreprises. De manière générale, l’Allemagne reste trop lente dans la promotion de la recherche et du développement en comparaison avec la Chine et les États-Unis. Pour s’améliorer, un marché des capitaux européen est nécessaire. Le chancelier souhaite donc « agir concrètement » en coopération avec le président français Emmanuel Macron dans les années à venir. © Gouvernement fédéral
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Un parcours STIM avec le chancelier (Wed, 24 Apr 2024)
Le premier événement de l’édition 2024 du Girls’ Day à la chancellerie fédérale recelait de nombreuses surprises pour le chancelier Olaf Scholz et les 24 participantes : ils ont pu découvrir le robot « Pepper », une IA qui reconnaît les situations à risque sur la route et un logiciel qui conçoit des voitures prêtes à circuler sur la base de croquis réalisés à la main. À l’ouverture du Girls’ Day à la chancellerie fédérale, Olaf Scholz a déclaré en s’adressant aux participantes : « De nombreux métiers sont parfaits pour les femmes, même s’ils sont jusqu’à présent principalement exercés par des hommes. » Il a exhorté les jeunes filles à ne pas se laisser intimider par cette constellation. 24 élèves issues de trois écoles de Berlin ont présenté au chancelier dans le cadre du Girls’ Day à la chancellerie fédérale le parcours technique de l’Initiative D 21 et se sont informées sur des professions telles que développeuse logiciel, technicienne en télécommunications ou encore ingénieure en microélectronique. L’Initiative D 21 a contribué à la création du Girls’ Day et inaugure depuis 2003 cette journée d’action par une réunion d’ouverture à la chancellerie fédérale. La journée d’orientation pour les filles, le « Girls’ Day – Mädchenzukunftstag », qui se tient le 25 avril 2024 est l’un des plus grands projets d’orientation professionnelle pour les filles du monde entier. L’objectif est d’éveiller l’intérêt d’un plus grand nombre de filles pour les métiers techniques et scientifiques, des branches traditionnellement dominées par les hommes. En Allemagne, les élèves peuvent prendre part au Girls’ Day à partir du CM2. Elles découvrent pendant cette journée des filières d’études et de formation professionnelle dans les domaines de l’informatique, de l’artisanat, des sciences et de la technologie. En parallèle du Girls’ Day est également organisé à l’échelle nationale depuis 2011 le Boys’ Day , qui permet aux garçons de découvrir les professions sociales, éducatives ou paramédicales. Le parcours technique à la chancellerie La réunion d’ouverture était cette année organisée autour du thème « L’intelligence artificielle (IA) et la transformation du monde du travail ». Ainsi, un parcours technique présentant différentes manières « dont l’IA influence la société et quelles professions pourront façonner cet avenir » attendait le chancelier et les participantes, comme il est indiqué sur le site officiel de l’édition 2024 du Girls’ Day. Le chancelier a déclaré que ce parcours présentait des champs d’utilisation concrets de l’IA, alors que l’ensemble des médias discutent en détail de tout ce dont elle est capable. Il a par ailleurs formulé le souhait que le plus grand nombre possible de filles contribuent dans le futur au développement et à l’application de cette technologie d’avenir. Un invité tout particulier attendait le chancelier dès la première étape du parcours d’aventures STIM. Le robot « Pepper » l’a accueilli en musique et en anglais. Il est guidé par l’IA et peut apporter une assistance d’une grande utilité au quotidien. Trois élèves ont démontré cet après-midi-là au chancelier quelle forme cette aide pouvait revêtir. L’une d’entre elles est la collégienne Nelly (14 ans) qui est scolarisée dans le quartier berlinois de Pankow. Elle porte un grand intérêt aux sciences et à l’IA et a montré au chancelier comment Pepper permettait par exemple à des élèves malades de prendre part aux cours. Les filles ont elles-mêmes programmé Pepper, découvrant ainsi par la même occasion le métier de développeuse logiciel. Elles ont répondu du tac au tac au chancelier quand il leur a demandé s’il leur avait fallu longtemps pour programmer le robot : « Oui, mais maintenant on est des pros ! » L’IA accroît la sécurité sur le chemin de l’école Ce projet promet d’améliorer la sécurité routière : en cas de danger, l’IA peut ainsi activer les feux de détresse. Le chancelier Olaf Scholz trouve cela pratique et réaliste  À la prochaine étape, le chancelier a pu découvrir un projet fondé sur l’IA visant à améliorer la sécurité routière sur le chemin de l’école. En amont de cet événement, Lilli (14 ans) et d’autres participantes ont entraîné un système d’IA de sorte qu’il puisse mieux reconnaître les situations à risque en matière de circulation routière. En cas de danger, l’IA allume ainsi les feux de détresse. Le chancelier, qui a pu lui-même tester la voiture en question, déclenchant ainsi les feux de détresse, s’est montré impressionné par ce projet et son utilisation réaliste. De son côté, Lilli n’est pas encore sûre de ce qu’elle souhaite faire plus tard. Comme elle a toujours aimé travailler au contact d’autres personnes, elle pensait jusqu’alors surtout à une profession du domaine social. Elle affirme : « Les stands que j’ai découverts ici ont aussi largement éveillé mon intérêt pour les matières STIM. » Surtout que pendant la préparation au Girls’ Day, elle a appris que dans le domaine des STIM, il y a également des métiers pour lesquels la communication avec d’autres personnes est essentielle. Appuyer sur un bouton pour obtenir la voiture rêvée Lors de la dernière étape, les filles ont présenté au chancelier un logiciel d’IA capable de concevoir un véhicule dans son ensemble à partir d’un croquis réalisé à la main. Là aussi, il a pu tester lui-même le logiciel. Anya, une jeune fille de 15 ans, l’a invité à « laisser libre cours à son imagination ». M. Scholz s’y est rapidement plié et a commandé une voiture de couleur rouge équipée en outre d’un porte-vélos. Le logiciel d’IA a mis en œuvre ces deux critères et le chancelier s’est montré impressionné. Il a déclaré devant les personnes présentes : « On peut monter directement dans la voiture. » Il semble toutefois que le métier de designeuse automobile n’emballe pas véritablement les filles, d’après leurs réponses à une question du chancelier. D’une manière générale, les participantes étaient très satisfaites de cette réunion d’ouverture et c’est aussi le cas d’Anya, de Lilli et de Nelly. Nelly (14 ans) a indiqué pour résumer sa visite à la chancellerie qu’elle était très stressée avant cette journée, mais qu’elle avait beaucoup aimé présenter son projet et que le chancelier était très intéressé. Le gouvernement fédéral œuvre à travers de nombreuses initiatives pour inciter plus de filles à choisir un avenir professionnel dans les domaines techniques et scientifiques : le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche a ainsi lancé le « MINT-Aktionsplan » (plan d’action STIM). L’initiative fédérale « Klischeefrei » (« sans clichés ») s’engage par ailleurs pour une orientation professionnelle qui dépasse les vieux stéréotypes.    © Gouvernement fédéral
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